UN VILLAGE ANCRÉ DANS L'HISTOIRE
Des statues de l'époque gallo-romaine ont été retrouvées sur la commune, dont une statue assez rare de la déesse Épona, visible au musée départemental d'Épinal. Le plus ancien acte connu concernant Fremifontaine date de 1309. Une légende veut qu'à la même époque les Templiers établirent un bâtiment sur la commune, qui aurait été détruit avec leur ordre. Des ruines leur sont attribuées qui sont encore visibles aujourd'hui.
Le village était composé de trois hameaux : la Haute, la Moyenne et la Basse-Frémifontaine, qui correspondaient à autant de seigneuries et jouissaient de droits différents. La Haute-Frémifontaine avait pour seigneur l’abbé d’Autrey. La Basse Ville dépendait d'un seigneur. Ainsi, le 7 avril 1772, Charles-François-Xavier Collinet de la Salle, écuyer, seigneur de Frémifontaine et de Bouzillon et son épouse Anne-Marie Magdelaine Maurice de Sarisming achètent chacun la moitié du fief de Failloux. Il devient alors Seigneur de Frémifontaine et Failloux. L’ensemble du village faisait partie du bailliage de Bruyères. Après la Révolution, ces trois hameaux devinrent des sections du village, mais les querelles issues des droits anciens se poursuivirent.
Au spirituel, Frémifontaine dépendait de la paroisse de Destord, où le chapitre de Saint-Dié avait droit de patronage.
La libération de la commune, en octobre 1944, donna lieu à trois semaines de combats acharnés, pendant lesquels plus de cent soldats américains périrent ainsi que deux à trois fois plus d'Allemands. Des résistants aidèrent les Alliés et trois d'entre eux furent déportés, dont un seul revint vivant. Un monument leur est dédié au niveau du Carrefour Conway et une plaque commémorative a également été installée à l'endroit où ils ont été faits prisonniers, à proximité de l'ancienne ferme de Xeuty.
Un monument dédié à la 45e Division d'Infanterie américaine souligne le sacrifice consenti pour libérer la commune. La commune de Frémifontaine est aujourd'hui jumelée avec Calera (Oklahoma, USA), la 45è Division des USA étant basée dans cet état.
Ci-dessous, le Monument aux morts situé place de l'église et dédié à toutes les victimes, civiles et militaires, de la première et de la seconce guerre mondiale.
Le patrimoine de la commune est composé de la fontaine Saint Firmin (qui donne son nom à la commune), rue Saint Firmin, le calvaire de 1621 entouré des plus anciennes maisons de la commune, l'église Saint Pierre ès Liens qui a été reconstruite mi XVIIIè siècle, le monument américain inauguré en 1999 en l'honneur des libérateurs (coordonnées du point avec google map : 48.269255 - 6.696461)
Déesse Epona
Calvaire
Eglise Saint Pierre-ès-Liens
Fontaine Saint Firmin
